Pour accéder à toutes les fonctionnalités de ce site, vous devez activer JavaScript. Voici les instructions pour activer JavaScript dans votre navigateur Web.

Melissmell : une double victoire au Prix Georges Moustaki - Musique / Foxoo
Local-events / Vos évènements relayés sur Twitter GUIDE   SUIVRE
Ma ville   Mes évènements   Annoncer un évènement
Source : Attitude Publié le 08/02/11 | Vues : 262

Melissmell : une double victoire au Prix Georges Moustaki / Musique


Jeudi 03 février 2011, s'est déroulé le prix Georges Moustaki destiné aux artistes indépendants et autoproduits. Profitant d'un excellent bouche à oreilles et d'une intensité scénique inoubliable, Melissmell a remporté le « Prix du Public » et le « Prix du Jury. » Deux prix qui viennent récompenser une artiste exigeante, au timbre vibrant et aux textes engagés dont le premier album Ecoute s'il pleut est déjà disponible chez Discograph.






Melissmell - "Ecoute s'il pleut"

Melissmell, ... c'est un son. Quelque chose entre ritournelle et chanson réaliste, entre hymne électrique et passion pour les mots/maux qui font que la France est le pays des libertés contrastées. On retrouve ainsi des traces du spleenétique Baudelaire, de l'anarchiste Ferré, de Brel, homme du théâtre de l'émotion, ou de Bertrand Cantat, écorché vif majeur. Parmi les influences plus pop, il y a Billy Corgan, âme tordue des Smashing Pumpkins et surtout, comme une évidence, Janis Joplin. Ce premier album s'appelle "Ecoute s'il pleut". Il est le prélude à bien d'autres histoires. Car aujourd'hui, Melissmell n'en est qu'au début...


Melissmell, c'est d'abord une voix. Une voix qui vous parcourt l'échine tel un frisson de lucidité. Une voix tour à tour innocente et critique. L'innocence vient sans doute de son enfance passée en Ardèche, pays où elle a puisé ce nom qui la résume si bien : « La mélisse, ma grand-mère me disait que c'était pour soulager les maux des femmes. » A cette plante magique, elle a associé l'odeur rock'n'roll qui parfume ses compositions.

Quelque chose entre ritournelle et chanson réaliste, entre hymne électrique et passion pour les mots/maux qui font que la France est le pays des libertés contrastées. On retrouve ainsi des traces du spleenétique Baudelaire, de l'anarchiste Ferré, de Brel, homme du théâtre de l'émotion, ou de Bertrand Cantat, écorché vif majeur. Parmi les influences plus pop, il y a Billy Corgan, âme tordue des Smashing Pumpkins et surtout, comme une évidence, Janis Joplin.

Une voie faite de chemins de traverses mais qui résume un destin inscrit dans ses gênes. " Ma mère me racontait que je savais chanter avant de parler ". Qu'importent alors les détours qui font à eux seuls la valeur du but. Entre 15 et 20 ans, Melissmell tâte du graphisme, de la peinture et de la vente pour pouvoir faire ses disques elle-même, réaliser ses décors de scène et assurer sa promotion. Ainsi armée, Melissmell se rend en solitaire à Lille puis à Paris pour chercher des musiciens. Elle vit en faisant la manche, dort avec les exclus et continue à emmagasiner les expériences. « Dans la rue, il y a des rencontres qui t'apprennent beaucoup de choses. »

Melissmell est partout où elle peut chanter envers et contre tout, que ce soit aux terrasses des cafés ou dans les squats d'artistes. Longtemps femme aux semelles de vent, elle se fixe à Strasbourg où elle trouve sa famille musicale avec Stefano Bonacci à la guitare et Thomas Nicol, longtemps complice d'Aldebert, au violoncelle. Avec eux, elle fait entendre sa différence.

Concerts, festivals, première partie de la tournée de Pep's en 2009, la voici de retour à Paris, au Trois Baudets, après avoir participée au festival "Alors Chante" de Montauban (Melissmell est réinvitée l'année d'après) et reçoit le deuxième prix du public. Puis reprend la route, inlassablement.

En avril 2010, avec Stefano et Thomas, Melissmell s'enferme au studio Davout pour deux mois. Aux manettes, Laurent Jaïs (Manu Chao, Brigitte Fontaine...) se charge de la réalisation. Côté textes, Mel pioche dans son répertoire, réécrit, compose, ajoutant à sa rage une dose de légèreté, car "par la colère, on ne fait rien passer. Avec de l'ironie par contre... C'est Brel qui me l'a appris." Côté musique, un quatuor à cordes s'adjoint au trio, Thomas en signe les arrangements. Le groupe s'étoffe également avec Hugo Cechosz (Grande Sophie, Eiffel...) à la basse, Philippe Entressangle (Etienne Daho, JP Nataf...) à la batterie et Matu (Indochine, Frères Misères...) au piano; Seb Martel (le guitariste de -M-) est passé mettre quelques riffs sur un titre (Les Enfants de la Crise).

Ensemble, ils composent le portrait contrasté d'une femme de ce début de XXIe siècle, entre engagement sincère et sensibilité, lucidité et romantisme, tendresse et violence des passions.



Partager :
Facebook